- qemu-system-x86_64 (Kvm) -

L'émulateur est employé pour me créer des machines virtuelles qui utilisent les ressources hardwares de la machine hôte (réseau, son et autre...). Cela fonctionne sans compilation du noyau avec une Ubuntu LTS ou une Debian stable sans problèmes particuliers.

intro :

Après m'être constitué le «câblage virtuel» réseau, je me suis «fabriqué» des ordinateurs non physiques avec qemu-system-x86_64 (Kvm) !

Plus besoin de courir après des vis, composants, fils «et autres joyeusetés qui manquent»!!!

fabrication machine virtuelle :

besoins :

Comme avec un ordinateur réel, il faut un processeur, de la mémoire, une carte graphique, une carte réseau, au moins un disque dur, un lecteur CD/DVD, lecteur disquette (je m'en passerai dans cet exemple), clavier, souris... et c'est tout!

la liste des options que j'utilise pour qemu-system-x86_64 :

Pour simplifier, je précise uniquement les plus courantes que j'emploie dans mes besoins (man qemu pour toutes).

• -k fr => pour être sûr de la reconnaissance du bon format du clavier (parfois pas utile).
• -smp 2 => la quantité de processeurs virtuels à émuler.
• -m "x" => la quantité de RAM virtuelle à utiliser 128 Mo par défaut.
• -soundhw "carte" => précise la carte son que j'utilise (es1370 pour moi avec qemu-system-x86_64).
• -hda "fichier image" => disque dur n°1 (hdb, hdc, hdd supplémentaires, 4 possibles en tout).
• -cdrom "fichier iso OU périphérique HÔTE" => image ISO ou le périphérique hardware réel de l'hôte.
• -boot "c OU d" => je boote soit sur le disque dur (c) ou le cdrom (d).
• -net nic,vlan=X,macaddr=xx:xx:xx:xx:xx:xx => donne le nom de l'interface virtuel et l'adresse MAC de sa carte réseau.
• -net tap,vlan=X,ifname=tapX,script=/etc/qemu-ifup => alloue le nom tapX à l'interface par le script qemu-ifup.

création d'un fichier disque dur :

L'utilitaire qemu-img inclus dans le package qemu est fait pour cela. Il permet de créer des fichiers disques vierges et diverses manipulations sur ces fichiers.

Je fais une image que je nomme hdDebian-stable.img d'une capacité max de 8Go avec une structure de fichier adaptative (qcow2). Ce format adapte la taille automatiquement en fonction de ce qu'écrira l'install de stable.

qemu-img create -f qcow2 hdDebian-stable.img 8G

«assemblage» d'une machine :

C'est la partie que je savoure car sans vis, tournevis, pinces, boite...

un script en bash :

Avec le nom debian-stable.sh et chmod u+x pour le rendre exécutable. Je le laisse dans la racine de mon $HOME avec hdDebian-stable.img créé précédemment et l'image ISO du CDROM debian-stable-netinst.iso (ils peuvent être placés dans un autre endroit, il faut juste en noter le chemin).

Le nom et le chemin sont ajoutés dans la liste /etc/sudoers par visudo :

/home/"xxx"/debian-stable.sh, \

Voici la «première machine» :

(explication ultérieure pour l'attribution d'une adresse MAC avec macaddr=...)

#!/bin/bash

qemu-system-x86_64 -k fr -smp 2 -m 256 -soundhw es1370 \
-net nic,vlan=1,macaddr=08:00:27:A7:F7:D8 \
-net tap,vlan=1,ifname=tap1,script=/etc/qemu-ifup \
-hda hdDebian-stable.img \
#-boot d \
#-cdrom $1

Démarrage de cette machine mise en marche de test :

En éxécutant ce script «tel quel» cela ne sert à rien, c'est comme si on mettait l'alimentation d'un boiter de PC en fonction uniquement avec un disque dur à l'intérieur.

Cela me permet juste de voir si le processeur et le bios virtuels sont «vivants», puis je stoppe qemu-system-x86_64!

"insertion" du CDROM Netinstall dans le lecteur :

Une fois vu que «la machine est vivante», j'insère l'image du CDROM en décommentant les options -boot et -cdrom du script debian-stable.sh.

Pour faire simple, j'ai mis «-cdrom $1» pour bénéficier de la complétion de Bash afin d'éviter de taper «les noms un peu longs» des fichiers images ISO...

sudo ./debian-stable.sh debian-stable-netinst.iso

Suite pour la mise en place de Debian sur le fichier image....